Duo Mère Fils
Deux générations avec un objectif
Après avoir travaillé plus de 20 ans aux côtés de mon père Claude, j’ai la chance de le faire aujourd’hui avec mon fils, Ferdinand, chef de cave de la Maison depuis 2015.
Nous signons en duo chacune de nos cuvées.
Après mon départ en 2005 du groupe familial, je n’étais pas destinée à créer ma propre Maison. Il ne suffit pas d’en avoir l’ambition ni les moyens.
Dans un univers traditionnel comme le nôtre, il faut être en mesure d’apporter sa pierre à l’édifice.
Sans révolutionner, il faut trouver son style. Pendant 3 ans, je me suis obstinée à me dé-Taittingériser le palais, chose difficile quand on a été biberonnée à la même Maison pendant 25 ans.
Mais pas que.
“Mais dans un univers aussi codifié que celui du Champagne, il ne suffit pas d’avoir un nom ou une ambition. Il faut trouver sa place. Apporter quelque chose de personnel, sans trahir l’héritage. Sans révolutionner. Juste affirmer son style, avec exigence et sincérité.”
UN DUO MÈRE FILS
Toujours plus fort à deux.
Je m’appelle Ferdinand Pougatch-Taittinger, et je suis le fils de Virginie Taittinger.
Depuis mon enfance, le Champagne fait partie de mon quotidien, de mon héritage, de ma culture. C’est plus qu’un métier : c’est un langage commun que nous partageons dans la famille depuis plus de 160 ans.
Avec ma mère, nous avons décidé de créer notre propre Maison : VIRGINIE T.
Une Maison libre, indépendante, fondée sur deux piliers essentiels : la transmission et l’excellence.
Signer en duo, millésime après millésime
Depuis 2018, j’ai l’honneur d’être chef de cave de la Maison VIRGINIE T., et surtout, de signer avec ma mère chacune de nos cuvées.
Créer le meilleur champagne, c’est aller au-delà du vin. C’est un métier exigeant, un travail d’orfèvre, où rien n’est laissé au hasard : observation, patience, précision, humilité.
À deux, on va plus loin. On se confronte, on affine, on se dépasse. Il n’y a pas de compromis dans notre processus de création.
Chaque décision est prise en duo.
Bien faire, et laisser dire
J’ai eu la chance de côtoyer mon grand-père, Claude Taittinger dès ma naissance. Il m’a transmis cette phrase que je garde comme une boussole au quotidien :
"Bien faire, et laisser dire".
C’est exactement ce que nous faisons aujourd’hui avec ma mère. Elle est une femme exceptionnelle, à la fois exigeante, visionnaire, et d’une générosité rare.
Travailler avec elle, c’est une fierté immense. C’est aussi une responsabilité, et un moteur.
